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Le cinéma d’hier …

Du haut de ses 14 ans en 1980, Alexandre va inopinément devenir projectionniste des lieux et ceci à trois périodes car le cinéma connaitra plusieurs fermetures, modifications et changements d’exploitants entre 1980 et 1985. Ces modifications n’ont pas toujours été heureuses mais le cinéma survit malgré tout alors que dans la capitale et dans la plupart des grandes villes, les palaces d’antan sont divisés de manière inégale. Le confort n’est pas souvent la priorité de l’époque, seul le nombre de salles importe afin de multiplier l’offre.

La plupart des autres salles dites de quartier sont alors transformées en magasins de tapis, drogueries, supermarchés, garages ou rasés pour faire place à des immeubles d’habitation. A savoir aussi : si la voiture et la télévision ont changé les habitudes des fidèles de ces innombrables salles de proximité, les distributeurs de films ont grandement participé à leur disparition ! En effet, le prix élevé des copies de films en 35 MM rendait leur nombre restreint. Ces copies circulaient de ville en faubourg dans un ordre de priorité bien établi et l’exploitant d’un cinéma dans une petite entité ne pouvait espérer programmer un film avant qu’un tas d’autres cinés plus importants aient projeté ce dernier…Sans doute une autre politique aurait-elle permis de sauvegarder une partie des salles car une commune, ville ou village sans salle de cinéma, c’est la perte d’une partie de public qui n’a pas l’envie ou les moyens de se déplacer vers ailleurs.